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09 janvier 2007

Vers un Etat-providence centré sur l'enfance ?

Le sociologue danois Gosta Esping-Andersen, dans sa conférence donnée en novembre dernier au Collège de France, a développé la problématique actuelle de la capacité de plus en plus faible du système social à assurer l'égalité des chances. Pour sortir de l'impasse, il met en avant la nécessité de pallier à la pauvreté de l'enfance, ce qui couterait très peu à la société. Les expériences, connaissances, le capital culturel et cognitif, "l'héritage social", sont des déterminants très forts et précoces. Réduire l'inégalité des chances, dès l'enfance, quelle que soit la couche de la société dans laquelle on nait, devrait être une priorité , et les moyens théoriques ne manquent pas. On en est loin...

08 janvier 2007

Nelson Mandela, ambassadeur d'Amnesty International

"Tant que régnera l'injustice, nul ne pourra prendre de repos."

Message délivré par Nelson Mandela, devenu Ambassadeur de la conscience pour Amnesty International

"Tout comme Amnesty International, je lutte pour la justice et les droits humains depuis de longues années. Je me suis maintenant retiré de la vie publique, mais tant que l'injustice et l'inégalité perdureront, aucun d'entre nous ne pourra prendre de repos. Nous devons devenir plus forts encore. Je continue ma lutte en faveur du respect des droits humains à travers la Fondation , le Fonds d'aide à l'enfance et la Fondation Mandela Rhodes. Ces trois institutions caritatives qui oeuvrent en mon nom ont pour tâche de continuer mon action dans des domaines qui m'ont préoccupé toute ma vie : l'enfance et la jeunesse, la mémoire et le dialogue, ainsi que la formation de nouvelles générations de dirigeants éthiques.

Mon souhait est que cette distinction puisse aider les militants partout dans le monde à maintenir une lueur d'espoir pour les prisonniers oubliés de la pauvreté. Comme l'esclavage ou l'apartheid, la pauvreté n'est pas naturelle. Ce sont les hommes qui créent la pauvreté et la tolèrent, et ce sont des hommes qui la vaincront. Vaincre la pauvreté n'est pas un geste de charité. C'est un acte de justice. Il s'agit de protéger les droits humains fondamentaux. Toute personne, partout dans le monde, a le droit de vivre dans la dignité, libre de toute crainte et de toute oppression, libérée de la faim et de la soif, et libre de s'exprimer et de s'associer comme elle l'entend.

Cependant, à l'aube de ce nouveau siècle, des millions de personnes sont toujours prisonnières, esclaves et enchaînées. La pauvreté massive et les inégalités sont de terribles fléaux de notre temps - à une époque où le monde s'enorgueillit des avancées formidables réalisées dans les domaines de la science, de la technologie, de l'industrie et de l'accumulation de richesses. Tant que la pauvreté persistera, il ne saurait y avoir de véritable liberté.

Les populations pauvres sont celles qui ont le moins accès au pouvoir en vue de déterminer les politiques à venir - en vue de déterminer leur avenir. Mais elles ont droit à une voix. On ne doit pas les faire asseoir en silence tandis que le « développement » se produit autour d'elles, à leurs dépens. Un véritable développement est impossible sans la participation des personnes concernées. Prenons le droit au logement. Trois millions de personnes en Afrique ont été expulsées de logements précaires depuis le début de ce siècle.

Nous avons aussi en Afrique le fléau du sida, qui décime la vie de notre peuple, particulièrement les personnes vivant dans la pauvreté. Nous partageons tous - riches et pauvres, gouvernements, entreprises et individus - la responsabilité de veiller à ce que tous aient accès à l'information, aux moyens de prévention et à un traitement. Notre point de départ pour cela doit être le respect des droits de la personne. Nous savons que ce sont les populations le plus marginalisées qui sont aussi le plus affectées par le sida. Et nous savons qu'à l'intérieur de ce groupe les femmes sont encore plus marginalisées et portent le fardeau le plus lourd. En tant que filles, mères, soeurs et grands-mères, elles font chaque jour l'expérience dans leur chair de la réalité de cette pandémie. Les femmes meurent aussi pour d'autres raisons qui pourraient être évitées. Une femme meurt toutes les minutes de complications dues à la grossesse. Et où vivent presque toutes ces femmes ? Dans les pays en développement - dans la pauvreté.

Amnesty International oeuvre pour faire en sorte que les droits des femmes existent. A travers son action sur la pauvreté et à travers sa campagne contre la violence à laquelle elles sont confrontées. Les femmes et les jeunes filles ont besoin de sécurité pour apprendre et travailler. Si les jeunes filles ne bénéficient pas d'un environnement sûr, exempt de toute discrimination, pour poursuivre des études ou obtenir un emploi, les conséquences s'en feront sentir toute leur vie. J'ai parlé auparavant de la nécessité d'un « tournant ». Nadine Gordimer a évoqué une conversation qu'elle et moi avions eue en 1998. Elle nous a rappelé ce que j'avais dit alors : « Ce que je veux arriver à voir, c'est un environnement dans lequel les jeunes gens de notre pays ont une chance réelle de développer les possibilités qu'ils ont en eux pour inventer une vie meilleure pour eux-mêmes. C'est de cela qu'il s'agit lorsqu'on parle de développement. »

Si tous les militants des droits humains à travers le monde croient cela et agissent sur cette base et s'ils arrivent à amener d'autres personnes à croire en cela, nous aurons alors atteint ce tournant dont je parlais."

Extrait d'un article paru dans Le Monde du 8 novembre 2006

07 janvier 2007

Acacia heterophylla

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06 janvier 2007

L'Amazonie en danger

Note reprise du Blog de Vincent (Africantal) :

Superbe réponse du ministre brésilien de l'éducation interrogé par des étudiants aux Etats-Unis... La presse nord-américaine a refusé de publier ce texte. Pendant un débat dans une université aux États-unis, le ministre de l'éducation Cristovam Buarque, fut interrogé sur ce qu'il pensait au sujet de l'internationalisation de l'Amazonie.

Le jeune étudiant américain commença sa question en affirmant qu'il espérait une réponse d'un humaniste et non d'un Brésilien. Réponse de M. Cristovam Buarque:

"En effet, en tant que Brésilien je m'élèverais tout simplement contre l'internationalisation de l'Amazonie.Quelle que soit l'insuffisance de l'attention de nos gouvernements pour ce patrimoine, il est nôtre.
"En tant qu'humaniste, conscient du risque de dégradation du milieu ambiant dont souffre l'Amazonie, je peux imaginer que l'Amazonie soit internationalisée, comme du reste tout ce qui a de l'importance pour toute l'humanité. Si, au nom d'une éthique humaniste, nous devions internationaliser l'Amazonie, alors nous devrions internationaliser les réserves de pétrole du monde entier. Le pétrole est aussi important pour le bien-être de l'humanité que l'Amazonie l'est pour notre avenir. Et malgré cela, les maîtres des réserves de pétrole se sentent le droit d'augmenter ou de diminuer l'extraction de pétrole, comme d'augmenter ou non son prix. De la même manière, on devrait internationaliser le capital financier des pays riches.

Si l'Amazonie est une réserve pour tous les hommes, elle ne peut être brûlée par la volonté de son propriétaire, ou d'un pays. Brûler l'Amazonie, c'est aussi grave que le chômage provoqué par les décisions arbitraires des spéculateurs de l'économie globale. Nous ne pouvons pas laisser les réserves financières brûler des pays entiers pour le bon plaisir de la spéculation.

Avant l'Amazonie, j'aimerai assister à l'internationalisation de tous les grands musées du monde. Le Louvre ne doit pas appartenir à la seule France. Chaque musée du monde est le gardien des plus belles oeuvres produites par le génie humain. On ne peut pas laisser ce patrimoine culturel, au même titre que le patrimoine naturel de l'Amazonie, être manipulé et détruit selon la fantaisie d'un seul propriétaire ou d'un seul pays. Il y a quelque temps, un millionnaire japonais a décidé d'enterrer avec lui le tableau d'un grand maître. Avant que cela n'arrive, il faudrait internationaliser ce tableau.

Pendant que cette rencontre se déroule, les Nations unies organisent le Forum du Millénaire, mais certains Présidents de pays ont eu des difficultés pour y assister, à cause de difficultés aux frontières des États-unis. Je crois donc qu'il faudrait que New York, lieu du siège des Nations unies, soit internationalisé. Au moins Manhattan devrait appartenir à toute l'humanité. Comme du reste Paris, Venise, Rome, Londres, Rio de Janeiro, Brasília, Recife, chaque ville avec sa beauté particulière, et son histoire du monde devraient appartenir au monde entier.

Si les États-Unis veulent internationaliser l'Amazonie à cause du risque que fait courir le fait de la laisser entre les mains des Brésiliens, alors internationalisons aussi tout l'arsenal nucléaire des États-unis. Ne serait-ce que par ce qu'ils sont capables d'utiliser de telles armes, ce qui provoquerait une destruction mille fois plus vaste que les déplorables incendies des forêts brésiliennes.

Au cours de leurs débats, les actuels candidats à la Présidence des Etats-Unis ont soutenu l'idée d'une internationalisation des réserves forestières du monde en échange d'un effacement de la dette. Commençons donc par utiliser cette dette pour s'assurer que tous les enfants du monde aient la possibilité de manger et d'aller à l'école. Internationalisons les enfants, en les traitant, où qu'ils naissent, comme un patrimoine qui mérite l'attention du monde entier.
Davantage encore que l'Amazonie.Quand les dirigeants du monde traiteront les enfants pauvres du monde comme un Patrimoine de l'Humanité, ils ne les laisseront pas travailler alors qu'ils devraient aller à l'école, ils ne les laisseront pas mourir alors qu'ils devraient vivre.

En tant qu'humaniste, j'accepte de défendre l'idée d'une internationalisation du monde. Mais tant que le monde me traitera comme un Brésilien, je lutterai pour que l'Amazonie soit à nous. Et seulement à nous ! "

05 janvier 2007

Et si...

Et si, dans nos premiers jours de 2007, chacun de nous plantait un arbre, ... Et si chaque bourgeon devenait un mot... texte à découvrir sur http://maryvettebalcou.hautetfort.com/archive/2007/01/04/...

11:35 Publié dans Blogs en coins | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : vive la vie

04 janvier 2007

An neuf

2007

2 et 1000 et 7

Deux comme la paire

Mille nombre mirifique

Sept comme les nains

Deux mille sept

Deux et Sept font Neuf

Comme l'an neuf

2007 divisible par 3

669 avant Charles Martel et Poitiers

Loi 669 du neuf juillet 2004 relative aux communications électroniques et aux services de communication audiovisuelle

669 victoire d'Argos contre Sparte à la bataille d'Hysiai pour la riche Thyréatide

669 construction d’une bibliothèque considérable par Assurbanipal à Ninive, 5000 ouvrages retrouvés sous forme de 23 357 tablettes ou fragments

669 fichier informatique qui contient un élément audio au standard du soundtracker appelé « 669 »...

2007 divible par 9

223, nombre premier, non divisible

Article L 223-2 : l'indemnité afférente au congé est égale au dixième de la rémunération totale perçue par le salarié

Route 223, longueur : 120 kilomètres, extrémité Sud : frontière Canada-É.-U

223 : mort de Liu Bei (Lieou Pei), régence de Zhuge Liang (Tchou-ko Leang) sur Shu Han

223 : la Chine est divisée en trois États indépendants, période des Trois royaumes : Shu Han (220-265), Wei (221-263) et Wu (222-280).

Deux et Mil et 7

Troisième millénaire

Premier siècle

Première décennie

Huitième année

Calendrier grégorien

Humanité galopante

Technicité marchande

Inégalités creusantes

Penser autrement

Revoir, écouter, marcher, chanter, rire, créer, donner, vivre, réfléchir, accepter, apaiser, refuser, écrire, dire, questionner, aimer, accueillir, rimer, ouvrir, partager, imaginer...

Meilleurs voeux à tous
 

27 décembre 2006

Noël

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Un petit coin de terre
 
Là où les enfants rient
 
 Là où l'on mange du riz
 
Là où le sel de la terre
 
 A un drôle d'arrière goût
 
Là où Noêl rumine sous le soleil
 
 Où les mots charment les oreilles
 
 Par dessus les rigoles et les égouts
 
 

26 décembre 2006

Dormir dehors...

Je croyais savoir ce qu’était le social, en bossant dans les quartiers difficiles, avec des jeunes en foyer, ou qui sont retournés en HP après la colo. Je me trompais...

Superbe témoignage qui nous dit d'aller plus loin...

Bon Noël à tous 

22 décembre 2006

Les Livres d'Amilcar

    Judex eut soudain l’impression de mieux respirer et, sous la lueur de la torche, il découvrit un espace dans lequel il laissa promener son regard satisfait. Amilcar observait son ami, sachant que la découverte le surprendrait. Judex pouvait maintenant se rendre compte que l’obscurité n’était pas complète : l’oeil s’habituant, il devenait possible de discerner le contenu de la grotte creusée dans le roc. La lumière du jour devait s’engouffrer quelque part dans le fond de la caverne. Il était désormais plus facile de deviner l’origine de la cavité qui n’apparaissait pas naturelle, contrairement aux premières impressions. Quelqu’un avait dû habiter ici il y a longtemps. Des reliquats de peinture et quelques bouts d’anciennes affiches traînaient aux murs. Quelques vieux meubles en rotin, tels qu’on pouvait encore en voir dans les vieilles bâtisses abandonnées des bas, égayaient le vide central de l’antre. Et, tout autour, des caisses, des coffres, des étagères aux portes fermées ou entrouvertes. La pièce était immense, et Judex commençait à s’impatienter de savoir ce qui se cachait dans tout ça. Avec l’assentiment d’Amilcar, il entreprit l’exploration de l’antre, coffre après coffre, portes après portes. L’autre l’observait, amusé. Des livres. Par dizaines, par centaines, par milliers... Un véritable trésor. Des vieux journaux aussi, datant des années 2000 et quelques, rangés soigneusement par dates. Judex passa près d’une heure à découvrir un par un les bouquins, ouvrages, imprimés, fascicules qui lui tombaient sous les yeux. A remuer de telles richesses, à voir les mots, les phrases, les titres se succéder dans si peu d’espace, son coeur battait la chamade, son esprit se sentait prêt à voler, il lui semblait que depuis longtemps il n’avait eu cette sensation de vivre, de communier la moindre de ses sensations avec les pages qu’il tournait. Il se retourna enfin vers son ami.Son regard racontait l’immense plaisir qui l’étreignait. Amilcar rompit le silence - “Je voulais que tu puisses profiter de cet endroit pendant mon absence. Allez, viens.” - Et, se retournant vers le goulet qui les avait amené, il invita Judex à le suivre. Les deux hommes reprirent le chemin qu’ils avaient parcouru dans l’autre sens. Ils se retrouvèrent rapidement à l’entrée du domaine dont ils partageaient désormais l’existence et ils se retournèrent tous les deux vers l’entrée de la caverne, signifiant ainsi qu’ils préféraient leurs errances nocturnes à la trop grande force du soleil. Regardant tous deux vers le fond de la grotte et se frottant les paupières, ils échangèrent un regard complice et ensemble, ils éclatèrent de rire.
Le bruit de leur nervosité retentit contre les parois rocheuses et se perdit tout au fond, quelque part, parmi les vieilles histoires qui, tout doucement, commençaient à se réveiller...

Lire la suite... 

20 décembre 2006

Solidarité

Comment faire pour que la solidarité survive dans le carcan actuel imposé ?

19 décembre 2006

La valse hivernale des SDF

Et encore une belle action des "services d'ordre" de notre beau pays : les SDF avec leurs tentes délogés du quai de la gare à Paris.

Voir la note de Nono.

17 décembre 2006

Monde virtuel

Ca me laisse perplexe. Lu un reportage sur Second Life qui m'a laissé baba. Si vous ne connaissez pas, comme moi avant de découvrir ces pages, voici brièvement de quoi il s'agit. Vous vous branchez sur internet, créez votre "avatar", et vivez une seconde vie virtuelle avec plein d'autres "avatars" manipulés par d'autres internautes comme vous. Et vous ne faites pas que vous promener, vous batissez, investissez, vivez avec d'autres, gagnez de l'argent, spéculez si vous voulez, faites de la propagande, draguez, ... etc... Le plus inquiétant est que ce n'est pas qu'un jeu, que c'est vraiment un second monde sur lequel certains passent plus de 70 heures par semaine, sur lequel certains commencent à pouvoir gagner de l'argent pour leur "vraie vie". Car sur Second Life, on échange en "Linden dollars", et ceux ci sont convertibles en vrais dollars... Le fisc ne sait pas (encore) comment faire, car cette façon de gagner de l'argent n'est pas répertoriée. Et surtout, les hommes politiques, les grandes firmes commerciales commencent à s'interesser à Second Life, y infiltrent des agents pour y vanter leurs mérites et produits, faire de la propagande etc... Alors que faire ? Ne pas s'y interesser, où, au contraire l'infiltrer à notre tour pour y faire entendre et vivre d'autres choses ? Est ce que ça servirait à quelque chose ? 

16 décembre 2006

Soif ?

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13 décembre 2006

La grotte d'Amilcar

 Judex fut tiré de sa rêverie entre deux coups de pioche par le sifflement reconnaissable entre tous de son compagnon. Rapidement, il rassembla les dernières branches et racines à l’aide de la fourche, prit une bonne gorgée d’eau, ramassa ses outils, et entreprit de redescendre. Il traversa la route défigurée par de nombreux nids-de-poule qui menait autrefois à Bois-Rouge et que l’on n’empruntait plus guère. Des pierres étaient posées aux endroits les plus creusés afin de permettre aux jambes de faciliter la traversée périlleuse de cette ancienne artère devenue relique et sillonnée de saignées affluant en ruisseaux secs jusqu’à la prochaine pluie. S’engageant dans le goulet prolongeant le chemin de l’autre côté, il se retrouva bientôt dans la clairière jouxtant le regroupement des cases. Amilcar l’attendait comme convenu. Se retournant, celui-ci lança ses courtes jambes à l’assaut d’une sente dont on ne pouvait que difficilement deviner l’existence derrière un embroussaillage peu profond formant un rideau sur le bord est de la clairière, dans la direction de la ravine. Judex se dit que décidément ce petit bout d’homme en avait, de la force et de la vitalité. Il sautillait de caillou en souche, faisant émettre des craquements frétillants de vie et de rythme à chacun de ses pas. Très vite, Judex en oublia les tumultes de son esprit et se mit à suivre le jeune homme d’un pas alerte. Au bout de quelques instants, le sentier se resserra pour ne plus former qu’un goulet dans lequel il devenait de plus en plus difficile de voir quoi que ce soit. L’obscurité devenant de plus en plus grande, Judex ralentit son rythme et cette diminution de la vitesse lui donna l’occasion d’être à l’affût des moindres crissements qu’Amilcar faisait naître sous ses pas vifs. Il en fut presque impressionné et c’est en ralentissant encore qu’il continua sa progression dans le tunnel devenu très étroit.

10 décembre 2006

Telemagouilles

J'ai tellement rigolé, et c'est tellement bon, alors, si ça vous dit, allez faire un tour chez Les Curieux.